Un art martial traditionnel ne se pratique pas dans le gymnase d'un club sportif mais dans un dojo (lieu où l'on étudie la voie).
Chaque élève est censé implicitement avoir demandé au maître de lui enseigner et il n'est pas chez lui mais chez le maître (du dojo) qu'il a choisi.
Le fonctionnement d'un dojo traditionnel est comparable à une entreprise artisanale. Comme dans celle-ci un dojo est hiérarchisé et il est important que chacun connaisse sa place exacte et le rôle qui lui a été attribué.
Lors des saluts en début et en fin de cours, la place de chaque pratiquant n'est pas le fruit du hasard et doit refléter cette hiérarchie.
Tout au long du cours, le plus expérimenté doit guider son partenaire, sans que ce rôle ne soit pour autant figé et immuable : selon les circonstances, les rôles des partenaires peuvent se trouver changés.
Si l'on veut se familiariser avec l'environnement de l'aïkido tel qu'il a été conçu, il est nécessaire dans un premier temps, d'en apprivoiser la terminologie.
Qu'est-ce qui différencie un dojo d'un club ?
Qu'est-ce qu'un sensei, un uchi deshi, un sempaï ou un kohaï ?
Quelles différences entre un éducateur sportif et un sensei, un fonctionnement associatif et un fonctionnement traditionnel, une fédération et une structure libre, un encadrant et un uchi deshi, un professeur labellisé "diplôme d'état" et un professeur élève de maître untel, etc.
Fonctionnement d'un dojo traditionnel
Connaître son rôle et sa place exacte
Nous reconnaissons un seul maître d'aïkido, son créateur UESHIBA Morihei et personne d'autre.
Analyses critiques & réflexions ici Prémilhat - Montluçon Ueshiba Morihei
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